Parfum du Prophète
Un article de Mohammedia.
Le Prophète Mohammed sentait toujours bon, même sans s’être parfumé, mais il aimait aussi utiliser les parfums.
Anas a dit : « Je n’ai jamais senti une odeur d’ambre, de musc ou autre parfum, plus agréable que la sueur du Prophète . » et dans une autre version : « Je n’ai jamais eu à palper une soie ou étoffe aussi douce et aussi tendre que la paume du Prophète . Je n’ai jamais flairé d’odeur ni senti de sueur plus douce, plus agréable que celle du Messager d’Allah ».
Anas encore une fois dit : « Sa sueur donnait l’impression de provoquer un miroitement, comme des perles brillantes ».
Amina, la mère du Prophète a dit : « quand j’ai regardé mon bébé, j’ai vu la lune, et quand j’ai senti son odeur, c’était le musc. »
Jâbir ibn Samora qui était à l’époque un enfant apporte ce témoignage : « J’étais avec le Prophète , après la prière, il s’est rendu dans sa famille et fut reçu par deux petits enfants. Alors il leur caressa la joue, puis, se tournant vers moi, il me caressa aussi le visage et je constatais que sa main avait une fraîcheur et une odeur, comme s’il venait de la faire sortir d’une fiole de parfumeur».
Les gens saisissaient les deux mains du Messager d'Allâh - quand il était à Bathâ' Makkah lors du pèlerinage d’Adieu - et les passaient sur leurs visages. Le narrateur du récit, Abou Jouhayfa, ajoute : « J’ai pris sa main et me la suis placée au visage pour ensuite la sentir plus froide que la glace et plus parfumée que le musc ». [Ahmad]
Le messager de Dieu a dormi une fois chez Anas, il a sué, la mère d'Anas, Sahla Oum Soulaym, apporta un flacon pour récupérer la sueur, le Prophète la questionna sur ce geste. Elle répondit : « nous allons la mettre dans notre parfum, elle est le plus agréable des parfums ». Le Prophète sourit. (dans une autre version, il lui fit du‘a)
Dans un autre hadith, il est dit que Oum Soulaym récupéra la sueur à partir d’un coussin qu’elle essora, puis dit, en réponse à l’étonnement du Prophète : « C’est pour nos petits ».
Un des compagnons du nom de ‘Ouqba Ibnou Ghazwan Ridwan avait eu un jour une maladie, une sorte d’eczéma de la taille d'une pièce d’un dirham, il se frottait beaucoup à cet endroit et cela l’angoissait et le dérangeait sérieusement. Le Prophète lui avait dit d’enlever le vêtement qui recouvrait cette partie de son corps et avait posé dessus sa main bénie. C'est alors que non seulement cette partie de son corps était restée parfumée jusqu'à la fin de sa vie, mais aussi c'était lui qui sentait le plus le parfum sans même se parfumer parce que le Messager d'Allah avait passé sa main sur son corps pour enlever la douleur qui l'avait affecté. Le Prophète a guéri ce compagnon et le parfum est resté jusqu'à la fin de sa vie sans qu'il ne se parfume, il conserva une odeur meilleure que le musc ou l'ambre ou autre que cela parmi les parfums.
D'après At-Tabarâni et Al-Baïhaqi, 'Otbah Ibn Forqod embaumait tellement que ses épouses avaient beau se parfumer elles ne pouvaient rivaliser avec lui. L'une de ses trois épouses, Om 'Âsim, dit un jour: "Chacune de nous trois fait de son mieux pour être plus parfumée que les deux autres et 'Otbah, lui, personne ne le voit se parfumer et il sent mieux que nous!" Quand cette question vint aux oreilles de 'Otbah, il expliqua qu'un jour, il fut sujet d'une irruption cutanée massive et qui devenait très douloureuse la nuit. Le Prophète voyant son mal le fit asseoir devant lui. Il cracha dans ses mains et frotta son dos et son torse. Il guérit aussitôt et, depuis ce jour, il porta cette bonne senteur sans jamais se parfumer.
Abu Hurayra a rapporté qu’il avait une jeune fille à marier, sans pouvoir pour autant lui offrir de parfum pour son mariage. (il était très pauvre) ; il en informa le Prophète qui lui demanda d’apporter un petit flacon. Il y mit quelques gouttes de sa sueur bénie, et depuis, la maison de la fille est restée tellement parfumée qu’on l’appelait : « la maison parfumée. »
El-Bukhâri a rapporté dans son « Târikh El-Kabîr », d’après Jâbir, qu’à chaque fois que le Prophète passait par un chemin, celui qui empruntait ce chemin, après lui, savait qu’il était passé par là grâce à son odeur». Pour lui, nul ne marchait derrière lui, le long d’un chemin, sans tout de suite sentir sa présence au parfum de sa sueur ou par la bonne odeur de sa sueur.
Un autre a dit : "Qu’il l’ait ou pas parfumée, à chaque fois qu’il donnait une poignée de main à quelqu’un, celui-ci sentait toute sa journée une odeur agréable dans sa main. Et lorsqu’il mettait sa main sur la tête d’un enfant, on reconnaissait cet enfant parmi tous les enfants à cause de cette odeur".
‘Aïcha (r) a dit que la main du Prophète était plus douce que la soie et qu’on aurait dit la main d’un parfumeur.